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Le capitalisme nous fait sa crise

 
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Des taux de croissance négatifs dans presque tous les pays industrialisés, une croissance nettement ralentie dans les pays émergents, un chômage qui se développe sous toutes les latitudes et – pour ceux qui ont encore un emploi – un statut de plus en plus précaire, une crise alimentaire qui se développe même dans les pays industrialisés où le nombre de pauvres et de SDF s’accroît régulièrement.
De ces symptômes et de quelques autres, on peut déduire que le capitalisme façon libérale ne se porte pas aussi bien qu'avant. Mais le système va-t-il, peut-il, doit-il changer ?

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le 4-pages du cycle

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troliv

Ce serait une grosse erreur que de rendre la crise financière seule responsable de l'actuelle et désastreuse situation de nos sociétés contemporaines. Celle-ci était inscrite depuis de nombreuses années dans l’évolution du capitalisme et ce ne sont pas que de dangereux révolutionnaires qui l’annonçaient.
En fait, la crise financière n’a fait qu’amplifier et accélérer un processus déjà largement présent dans l’évolution du capitalisme.
Une page se tourne actuellement, celle du capitalisme financier et libéral où la spéculation règne en maître. Mais, au-delà, la question se pose de savoir s’il ne s’agit que de dérives d’un système que l’on pourra corriger au moyen de quelques mesures efficaces ou si le choc est tel que nous sommes face à la fin d’un système, laissant alors ouvertes toutes les possibilités d’un futur plein d’inconnues.

Jusqu'en 2008, Gilbert Ricard était professeur d'économie en classes préparatoires à l'Ecole Normale Supérieure.

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Dérives du capitalisme ou fin d'un système ?

avec Gilbert RICARD

La crise financière qui éclate en août 2007 est d’abord une crise des crédits hypothécaires à risque. Or, il s’agit d’un marché relativement modeste comparé à la taille du capitalisme américain. Pourquoi la crise va-t-elle alors prendre une telle ampleur ? Comment a-t-elle progressivement contaminé l’ensemble des pays et a-t-elle pu atteindre des sommes incroyables ?

La crise a mis en évidence les réalités d’un capitalisme financier sans foi ni loi où la spéculation est l’activité la plus lucrative, où la seule valeur est l’argent et où l’enrichissement est le seul but à atteindre. Lorsque la bulle a explosé, tous ceux qui avaient laissé faire et tous ceux qui avaient largement profité de ce système ont pris peur, à tel point que la peur l’emporte aujourd’hui sur l’appât du gain.

A coup de plans de milliers de milliards de dollars, on vient en aide aux banques et on nous dit qu’il est dans l’intérêt de tous de sauver le système financier...

Acteurs et mécanismes de la crise financière

avec Gilbert RICARD

Passage en revue des débuts de réponse tous azimuts des autorités monétaires et gouvernementales du monde entier face à la crise.
Les propositions de solutions et les alternatives possibles posent à la fois la question d’une autre mondialisation, d’un autre monde et, dans ce cadre, celle de la construction d’une Europe altermondialiste.

Nicolas Béniès, chargé des cours d'économie à l'Université Populaire de Caen, est l'auteur de Petit manuel de la crise financière et des autres, qui vient de paraître aux éditions Syllepse.

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Et quoi après la crise ?

avec Nicolas BÉNIÈS

 
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- Nicolas Béniès  : Petit manuel de la crise financière et des autres (Syllepse, 2009)

- Henri Bourguinat, Eric Briys :
L’arrogance de la finance (La Découverte, 2009)

- Bernard Guerrien :
Dictionnaire d’analyse économique (La Découverte, 1996)

- Frédéric Lordon :
Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières (Ed. Raisons d’agir, 2008)

- François Ruffin :
La guerre des classes (Fayard, 2008)

- Marie-Paule Virard :
La finance mène-t-elle le monde ?
(Larousse, 2008)

- Le krach du libéralisme (Manière de voir, Le Monde diplomatique, décembre 2008)