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Le Docu-Club consiste en une séance de projection - documentaire(s) et/ou court-métrage(s) - suivie d'un débat sur le ou les thèmes abordés par les films projetés.
L'état d'esprit du docu-club peut se définir à partir de la citation de Jean Vigo (1934) :
« Le documentaire social se distingue du documentaire
tout court et des actualités de
la semaine par le point de vue qu'y défend
nettement son auteur. Ce documentaire social
exige que l'on prenne position car il met
les points sur les i. S'il n'engage pas un artiste,
il engage au moins un homme. (...)
Et cela, avec une force telle que, désormais, le monde qu'autrefois nous côtoyions avec indifférence, s'offre à nous malgré lui au-delà de ses
apparences. Ce documentaire social devra nous dessiller les yeux. »
- - - Les séances, mensuelles, se déroulent en principe en fin de mois, à 19h30.
Rendez-vous au local de la Dionyversité, 4 Place Paul Langevin, Cité Paul Langevin, à Saint-Denis. L'entrée est à prix libre.
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Projection-débat autour de :
Je ne suis pas féministe, mais..., film de Florence et Sylvie Tissot (France 2015, 52')
« Je ne suis pas féministe mais...», cette expression est évoquée par Christine Delphy lors d’une émission télévisée où elle est invitée avec Simone de Beauvoir en 1985. On retrouve la phrase rituelle que beaucoup de femmes ont pu prononcer un jour, par peur d’employer un mot stigmatisé, mais pour s’autoriser quand même à exprimer un désir d’égalité.
Ce portrait d’une théoricienne féministe, militante et fondatrice du MLF, retrace les luttes d’hier à aujourd’hui, pour faire avancer la cause des femmes.
La séance se tiendra en présence des réalisatrices du film, Florence et Sylvie Tissot.
Entrée gratuite et repas à prix libre.
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Je ne suis pas féministe, mais...
vendredi
1er AVRIL
à 19h30 |
Projection-débat autour de :
La révolution du désir, film de Alessandro Avellis et Gabriele Ferluga (France 2006, 80')
Ce documentaire est une exploration de la nébuleuse qui a donné vie aux mouvements de libération sexuelle en France et une interrogation sur le passage de la révolte à la normalisation des homos.
Au travers des actions de commandos délirants et d’essais aux titres évocateurs ("Le Rapport contre la normalité" ou "Trois milliards de pervers"), s’esquissent les portraits de Guy Hocquenghem et de Françoise d’Eaubonne, intellectuel.les étonnant.es et partisan.nes inconditionnel.les de la révolution du désir. On y retrouve René Schérer, Catherine Deudon, photographe du MLF, Carole Roussopoulos, cinéaste militante, Joani Hocquenghem, frère de Guy, Marie-Jo Bonnet, historienne, les Panthères Roses et d’autres intervenant.es.
La projection sera précédée de la lecture du texte (traduit pour l'occasion !) de Bini Adamczak sur la circlusion, l'acte d'englober opposé à la pénétration : "Come on. Sur un nouveau mot qui s'impose et qui va révolutionner notre manière de parler de sexe". Ou comment notre façon de dire le sexe peut changer notre façon de faire l'amour.
Une auberge espagnole sera prévue pour le repas : apportez ce que vous désirez, à partager. |
La révolution du désir
Vendredi
15 AVRIL
à 19h30
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