Lucien Mercier :
Les Universités populaires : 1899-1914. Education populaire et mouvement ouvrier au début du siècle (Ed. ouvrières, 1986)

Hugues Lenoir :
La déroute de l'éducation permanente (in revue N'autre école, à paraître en 2010)

J.-M. Michel (dir.) :
Les CEMEA, passeur d’avenir (Actes Sud, 1996)

D. Cerqueus, Mikaël Garnier-Lavalley (dir.) :
10 raisons d’aimer (ou pas) l’éducation populaire (Ed. de l’Atelier, 2010)

J.-M. Mignon :
Une histoire de l’éducation populaire (La Découverte, 2007)

Jean Le Gal :
Le maître qui apprenait aux enfants à grandir, un parcours en pédagogie Freinet vers l’autogestion (Ed. libertaires et Ed. ICEM pédagogie Freinet, 2007)

Hugues Lenoir :
Education, autogestion, éthique (Ed. Libertaires, 2010)

M.-L. Viaud :
Des collèges et des lycées différents (Le Monde-PUF, 2005)

Education populaire, éducation nouvelle, éducation libertaire ?

Ces concepts et ces activités éducatives sont-elles synonymes ? Si non quelles en sont les nuances et les proximités ? On tentera d'éclairer les différences entre ces pratiques qui depuis la fin du 19e siècle tentent « d'éduquer pour émanciper ».

Hugues Lenoir est professeur-chercheur en sciences sociales à l'Université Paris X, et auteur de différents ouvrages et contributions sur les questions du syndicalisme, de la formation et de l'éducation. Il a déjà assuré à la Dionyversité un premier cycle consacré à l'éducation populaire.

Cette première intervention visera à repositionner les universités populaires dans les diverses revendications à l'éducation portées par le mouvement ouvrier à la fin du 19e siècle. Elle tentera aussi de faire comprendre en quoi les UP s'inscrivaient à la fois dans le courant naissant de l'éducation populaire et de la pédagogie libertaire.

Présentation des CEMEA, Centres d'Entrainement aux Méthodes d'Education Active, un mouvement d'éducation populaire et d'éducation nouvelle. Une approche socio-historique permettra d'identifier les fondements, les origines et les singularités de ce mouvement centré sur la formation comme facteur de transformation sociale. Un focus sur la question pédagogique permettra de comprendre les pratiques développées et de prendre la mesure de leur pertinence actuelle.

Après avoir questionné et repositionné dans le siècle l’éducation populaire, on tentera lors de cette séance d’en évoquer l’avenir et de réaffirmer que l’éducation populaire « se conjugue au passé, au présent, comme au futur ».

Cette dernière intervention sera l’occasion d’évoquer une expérience trentenaire de pédagogie autogestionnaire et/ou libertaire au LAP (Lycée autogéré de Paris) avec certains de ses enseignants et de ses apprenants, et de replacer cette expérience dans les expériences éducatives qui visent à promouvoir une éducation dont la finalité est de permettre aux apprenants de devenir des « individu-e-s fiers-ères et libres ».